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filleul, eule

nm et nf (fi-lleul, lleu-l', ll mouillées, et non fi-yeul. Au XVIIe siècle, du moins Chifflet, Gramm. p. 209, l'assure, l'l finale ne se prononçait pas, quelle que fût la lettre qui suivît : mon filleu)
  • Celui, celle qui a été tenue sur les fonts du baptême, par rapport à son parrain et à sa marraine. Cet enfant n'est nommé votre filleul qu'à cause qu'il devient votre fils spirituel en Jésus-Christ. [Fénelon, t. XVIII, p. 172]

REMARQUE

On a longtemps prononcé fillol. " Bien des gens disent, ne pensant point faire de faute : C'est mon fillol, c'est ma fillole. Il faut dire filleul, filleule ", MARG., BUFFET, Observ. p. 129 (en 1668). On trouve fillole dans Molière : Il n'a pas aperçu Jeannette ma fillole, Laquelle a tout ouï, parole pour parole, l'Ét. IV, 7. Vaugelas remarque qu'à la cour on dit filleul, et à la ville fillol, et qu'il faut suivre l'usage de la cour. Aujourd'hui filleul est seul usité.

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